Le Bon Usage propose une approche radicalement nouvelle de la langue qui préfère l’usage à la règle, le réel du français aux normes de la langue française. Cet apprentissage de la langue française, du son au texte, ainsi que les exemples extraits de la littérature patrimoniale et contemporaine, sont des principes clés de Maurice Grevisse. Cette grammaire de référence est le reflet d'une langue vivante toujours en évolution.
En 1946, la grammaire obtient la médaille d'or de l'Académie française tandis que la critique élogieuse qu'en fait André Gide dans le supplément littéraire du Figaro en février 1947 contribue à son succès. En 1980, Bernard Pivot lui consacre une émission d’Apostrophe, qui remet le Bon Usage sur le devant de la scène, suite au décès de son auteur.
C’est alors André Goose, gendre de Maurice Grevisse, et lui-même grammairien, qui reprend Le Bon Usage.
Cet ouvrage de description du français fondé sur l’observation de l’usage, dans le temps et dans l’espace, s’impose comme une référence indispensable. C’est l’outil quotidien de tous ceux pour qui l’expression juste est nécessaire.
En 2016, la 16ème édition du Bon Usage est publiée à l'occasion des 80 ans de l'ouvrage. Cette nouvelle édition très complète (1 760 pages) comprend de nombreux exemples et contre-exemples (40 000 citations) tirés de la littérature francophone de toutes les époques, ainsi que de la presse, et fait figure de référence pour tous les professionnels, en particulier les écrivains, les enseignants, les traducteurs et les correcteurs, mais aussi tous les passionnés de la langue française.