Né Wilhelm Apollinaris Albertus de Kostrowitzky, il s’engage en novembre 1914 pour défendre la France, devenue sa patrie, juste après avoir rencontré Lou, une jeune femme pour laquelle il écrira des poèmes d’amour (« Poèmes à Lou »).
Il lui écrit en 1915 le poème dont voici le début :
« Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur […]. »
Jean Ferrat l’a mis en musique : https://www.youtube.com/watch?v=lCV20kBXedA
Ce poème émouvant évoque le péril réel qu’affronte Apollinaire pendant la Première Guerre mondiale. Blessé à la tête en 1915, il mourra à la fin de la guerre, en novembre 1918, atteint par une grippe infectieuse.
Jean-Christophe Pellat est professeur de Linguistique française à l’Université Marc Bloch – Strasbourg 2.
Ses enseignements et ses recherches portent sur la grammaire et l’orthographe françaises, dans leurs dimensions historiques, descriptives et didactiques. Il est co-auteur d’un ouvrage universitaire de référence, Grammaire méthodique du français (PUF, 1994).
En complément de ses activités en France, il est responsable de différentes actions d'enseignement du français en collaboration avec des universités étrangères, notamment en Azerbaïdjan, en Iran et aux États-Unis.